Comment devenir chief happiness officer ?

Comment devenir chief happiness officer ? Si ce métier ne vous évoque rien, c'est peut-être parce qu'il est assez récent en France. Apparu dans les années 2000 aux États-Unis, le chief happiness officer ou CHO est le responsable du bonheur dans une entreprise. Cet article explique en quoi consiste ce métier et quelles sont les formations à suivre pour l'exercer.

Définition du métier, formations et savoir-faire

Comment devenir chief happiness officer en entreprise ? Quelles formations mènent à cette profession ? Quel est le profil idéal des CHO ? Nous répondons à toutes vos questions.

Qui est le chief happiness officer ?

Garant du bien-être des salariés de l'entreprise, le chief happiness officer, également appelé « feel good manager » ou « captain happy », met en place des actions pour améliorer l'ambiance et la convivialité entre les membres du personnel. Ainsi, il participe à la réduction du taux d'absentéisme ainsi qu'à la productivité de la société. Encore assez méconnu en France, le chief happiness officer est très utile aux entreprises et aux salariés.

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• La mission du chief happiness officer

• L'entreprise libérée, utopie ou source de bonheur au travail ?

Quelles sont les formations pour devenir chief happiness officer ?

Il n'existe pas vraiment de formations qui mènent au métier de CHO. Aujourd'hui, la plupart des chief happiness officers sont des personnes issues des métiers de la communication.

Le métier n'étant pas assez démocratisé, c'est l'expérience qui prévaut sur les diplômes pour obtenir un poste. Il vous sera généralement demandé au moins un niveau bac +3 en communication ou en ressources humaines.

Les formations de niveau bac +3

Pour accéder à ce métier, vous avez le choix entre une licence ou un BUT. Vous trouverez ci-dessous quelques exemples de formations pour devenir chief happiness officer :

• licence pro en ressources humaines ;

• licence information-communication ;

• licence pro métiers de la communication ;

• BUT gestion administrative et commerciale des organisations (GACO) ;

• BUT gestion des entreprises et administrations (GEA).

Les formations de niveau bac +5

Plusieurs masters permettent également d'exercer ce métier :

• master économie du travail et des ressources humaines ;

• master information et communication ;

• master sciences humaines et sociales ;

• master gestion des ressources humaines ;

• master communication des organisations.

À lire également : Guide de la formation de chief happiness officer

Quelles sont les qualités requises pour devenir CHO ?

Pour exercer ce métier, les diplômes ne suffisent pas. Vous devez également posséder le profil adapté ainsi que plusieurs qualités et compétences :

• avoir un esprit positif ;

• avoir un bon relationnel ;

• être de nature joyeuse et joviale ;

• être dynamique ;

• être aimable ;

• savoir s'organiser ;

• savoir faire preuve de créativité ;

• être empathique ;

• être à l'écoute des autres ;

• avoir un charisme naturel.

Quels savoir-faire doit maîtriser un chief happiness officer ?

Les chief happiness officers doivent maîtriser plusieurs savoir-faire. Ceux-ci peuvent différer selon la structure dans laquelle vous travaillez. Il peut s'agir de :

• savoir élaborer des plans d'action ;

• concevoir des supports de gestion ;

• élaborer des procédures de gestion pour les membres de l'entreprise ;

• être force de proposition et trouver des axes d'amélioration ;

• mettre en place des actions qui permettent de faire le point et de communiquer entre salariés ;

• favoriser la communication entre les membres du personnel et la direction ;

• vérifier l'application du règlement au sein de l'entreprise ;

• trouver des solutions pour aménager les postes de travail ;

• mettre en place et mener à bien un projet destiné à changer certaines habitudes au sein des services de la société ;

• superviser une action de démarche qualité ;

• réaliser une enquête interne et synthétiser les résultats afin de mettre en place des actions correctives ;

• savoir conseiller les responsables des services de l'entreprise ;

• aider les responsables à définir les nouvelles orientations de la société ;

• s'assurer que la documentation professionnelle est toujours d'actualité, etc.

À lire également : Qu'est-ce qui rend les employés malheureux au travail ?

Que faut-il savoir du métier de chief happiness officer ?

Devenir CHO nécessite une bonne connaissance du contexte dans lequel évolue le métier. Dans quels domaines faut-il avoir des connaissances ? Quelles sont les perspectives d'évolution ? Quels sont les besoins des entreprises aujourd'hui ? Comment est perçue cette fonction par les chefs d'entreprise ? Découvrez toutes les réponses à vos questions.

Quelles sont les compétences requises pour exercer ce métier ?

Le CHO doit maîtriser plusieurs domaines de compétences. Il doit posséder des connaissances en formation, en droit, en ressources humaines, en communication et en management. Il doit connaître :

• les méthodes de GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) ;

• le droit du travail ;

• les techniques d'audit interne ;

• les techniques de management ;

• les logiciels de bureautique et de gestion RH ;

• la législation sociale.

Quelles perspectives d'évolution pour le responsable du bonheur ?

Après quelques années d'exercice, le responsable du bonheur peut se tourner vers :

• les métiers des ressources humaines ;

• les métiers de la communication ;

• les métiers du coaching.

Pourquoi les entreprises ont-elles besoin de CHO ?

Aujourd'hui, beaucoup d'entreprises françaises ne pensent pas avoir besoin d'un chief happiness officer. Certaines ne connaissent même pas la profession. Face aux évolutions du marché du travail et du contexte sanitaire, les CHO sont plus que jamais indispensables. Une amélioration des conditions de travail et de l'ambiance générale est très bénéfique pour toute la structure.

Un salarié heureux est une personne plus productive et investie dans la vie de la société. Si certains chefs d'entreprise peuvent considérer l'ajout de ce poste comme superflu et onéreux, c'est qu'ils n'ont pas encore conscience de l'intérêt d'une telle compétence. En réalité, le CHO contribue à améliorer la santé financière de l'entreprise et à valoriser son image.

Dans quel contexte évolue la profession ?

Bien que méconnu, ce métier s'avère très utile au monde du travail. Si les chefs d'entreprise cernent encore mal la profession, ils sont conscients que la qualité de vie au travail des salariés a un impact sur l'entreprise. Les chefs d'entreprise qui comprennent l'intérêt de telles compétences au sein de leur établissement, comprennent également que l'intervention du chief happiness officer répond à des besoins essentiels. L'avenir de ce métier, encore nouveau, dépendra donc de la volonté des entreprises françaises à évoluer dans ce sens.

Le développement du bien-être des salariés a porté ses fruits dans de grandes entreprises américaines. Le coût du mal-être comme le stress et les pathologies liées à la souffrance psychique est encore mal évalué en France. L'avenir de ce métier dépend donc d'une évolution des mentalités dans le monde entrepreneurial.

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